Il fut un temps où les indicatifs spéciaux – ces précieuses combinaisons de lettres comme TM1A, TM5XYZ, ou encore TMØDX – étaient prisés par la communauté radioamateur. Accordés avec parcimonie par l’administration, ils représentaient des événements marquants : anniversaires liés à l’histoire des télécommunications, commémorations d’inventions cruciales, ou encore lors de grandes compétitions nécessitant des indicatifs courts pour optimiser le trafic.
Mais depuis quelques années, ces indicatifs spéciaux sont devenus aussi communs que les feuilles mortes en automne. Pourquoi ? Simple : ils sont gratuits et désormais perçus comme un gadget marketing par certains. L’effet ? Une débauche d’indicatifs pour des événements qui n’ont souvent aucun lien – ni de près ni de loin – avec notre passion commune.
Des indicatifs pour tout et (surtout) n’importe quoiQuand un indicatif spécial célèbre le centenaire de la première transmission transatlantique, il y a de quoi être fier. Dans un format court pour un concours international l’utilité n’est plus à démontrer.
Mais aujourd’hui, nous voici face à des aberrations :
Le sérieux de notre activité en prend un sacré coup. On confine au ridicule.
Si tout devient « événementiel, » alors plus rien ne l’est.
En sur-utilisant ces indicatifs spéciaux, on dilue leur valeur symbolique et leur impact. Là où un indicatif unique attirait autrefois l’attention des radioamateurs du monde entier, les activations se noient désormais dans une mer de TM sans intérêt réel. Résultat ?
Il est peut-être temps que l’administration resserre un peu les vis :
Les indicatifs spéciaux sont une richesse pour la communauté radioamateur. Mais leur prolifération absurde et leur banalisation risquent d’éroder leur symbolisme et de nuire à notre image collective. Si nous voulons que notre passion reste respectée, il est temps de poser les bons garde-fous. Et encore, il ne ségit ici que d’une toute petite facette d’un problème plus vaste…
Bonne activation !
Pas de panique, je ne vais pas parlé de Nietzsche (quoi que), je vais rester dans le domaine du trafic radioamateur ou de ce qu’il en reste.
On l’entend de plus en plus dans nos QSO francophones en téléphonie:
certains opérateurs achèvent leur transmission en ajoutant « retour ! » pour passer la parole. Petit tic de langage bien connoté.
Est-ce bien nécessaire?
Dans la procédure classique Ftruc de F5LEN semble bien suffisant.
Peut-être le symptôme d’un manque évident de Roger beep ?
Ca me rappelle un billet de l’ami Claude F9OE où il narrait comment son correspondant lors d’un concours je crois lui demandait :
– Pouvez-vous revenir avec votre département ?
– Mais je ne suis pas parti !
Déjà le retour. Et on pourrait en relever tant d’autres…
Allé, ya pas de soucis. Et les bons chiffres hein !